Alger, le 30/11/2008

Communiqué de presse

Mobilis
Direction générale


Le premier responsable de l'opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algerie a animé une conférence de presse mercredi 25 novembre 2008, au sein du quotidien El Bilad.
Il y a abordé des questions diverses relatives au marché, à la concurrence, à sa propre situation. Il a également abordé la question des parts de marché.
Le premier responsable de Wataniya affirme détenir la seconde place dans le marché de la téléphonie mobile, après Orascom et avant Mobilis.
Pareille déclaration a déjà été faite en août dernier, déclaration à laquelle nous n'avons pas, à cette période, jugé utile d'apporter notre commentaire.

Nous laissons le premier responsable de Wataniya libre de choisir les modèles qui lui permettent d'aboutir à ses conclusions.

En ce qui nous concerne, parce que nous en avons le devoir, nous nous donnons aujourd'hui ce droit de rétablir les choses et de porter à la connaissance de l'opinion ce qui suit.
Si les parts de marché doivent correspondre à la part de parc (nombre d'abonnés) que chacun des opérateurs détient, Mobilis dispose d'une part de marché de 29%, et ceci à l'issue de la dernière campagne d'identification ; Wataniya n'en dispose que de 19%.
Si les revenus doivent constituer l'indicateur déterminant du rang de chacun des opérateurs, Mobilis réalise un chiffre d'affaires supérieur d'environ 50% à celui de Wataniya ; ceci était déjà valable pour l'année 2007, ça l'est toujours pour les trois premiers trimestres de 2008.

Nous n'avons pas pour habitude de nous prêter à des polémiques qui ne servent ni les opérateurs, ni le marché, ni le régulateur. En plus de l'éthique, nous nous sommes interdit cela aussi eu égard à notre statut d'entreprise publique.
Aujourd'hui par contre, nous ressentons cette obligation de restituer les choses dans leur ordre normal, pour l'entreprise publique d'abord, pour les millions de clients qui continuent à nous faire confiance ensuite.

Quant aux autres déclarations faites lors de cette conférence de presse, nous préférons ne pas y apporter de commentaires. Il existe des institutions en charge de ces questions, institutions auxquelles nous faisons pleinement confiance.

Nous espérons que les bonnes relations qui ont toujours existé et que nous avons toujours contribué à maintenir entre Mobilis et ses deux autres concurrents de la téléphonie mobile continueront d'exister même après cet épisode.

Communiqués de l'année 2008